Claude Debussy. La Mer. Transcription pour petite orchestre (16 parties)

Autore:  Jean-Christophe Rosaz
Editore: RomaTrE-Press
Data di pubblicazione: febbraio 2025
Pagine: 148
ISBN: 9790900111920
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Abstract

Questa è la trascrizione di uno dei monumenti della storia della musica, per cui nutro, come molti compositori e musicisti, la più grande ammirazione. Mi sono interrogato a lungo sulla fattibilità di un progetto simile. La prima domanda era: possiamo ridurre drasticamente l’orchestra di Debussy senza allontanarci troppo da quei colori così caratteristici, in particolare dai giochi di raddoppi che non sono più possibili nel caso in cui gli strumenti siano uno per parte?Ho proceduto quindi con cautela tra questi accordi, queste linee, questi ritmi e queste legature, assorbendoli profondamente prima di sperare di estrarre, come diceva Rabelais, "il midollo sostanziale".

Jean-Christophe Rosaz

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Questa è la trascrizione di uno dei monumenti della storia della musica, per cui nutro, come molti compositori e musicisti, la più grande ammirazione. Mi sono interrogato a lungo sulla fattibilità di un progetto simile. La prima domanda era: possiamo ridurre drasticamente l’orchestra di Debussy senza allontanarci troppo da quei colori così caratteristici, in particolare dai giochi di raddoppi che non sono più possibili nel caso in cui gli strumenti siano uno per parte?Ho proceduto quindi con cautela tra questi accordi, queste linee, questi ritmi e queste legature, assorbendoli profondamente prima di sperare di estrarre, come diceva Rabelais, "il midollo sostanziale".

Jean-Christophe Rosaz

This transcription of one of the monuments of the history of music for which I have, like many composers and musicians, the greatest admiration, was commissioned by Valerio Vicari for the Roma 3 Orchestra. I first thought for a long time about the feasibility of such a project? The first question being: can we drastically reduce the Debussy orchestra without straying too far from these very characteristic colours, in particular the doubling games which are no longer possible in the case where the instruments are found one per desk? I then advanced cautiously among these chords, these lines, these rhythms and these alloys, soaking them up deeply before hoping to extract, as Rabelais said, "the substantial marrow"

Jean-Christophe Rosaz

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This transcription of one of the monuments of the history of music for which I have, like many composers and musicians, the greatest admiration, was commissioned by Valerio Vicari for the Roma 3 Orchestra. I first thought for a long time about the feasibility of such a project? The first question being: can we drastically reduce the Debussy orchestra without straying too far from these very characteristic colours, in particular the doubling games which are no longer possible in the case where the instruments are found one per desk? I then advanced cautiously among these chords, these lines, these rhythms and these alloys, soaking them up deeply before hoping to extract, as Rabelais said, "the substantial marrow"

Jean-Christophe Rosaz

Il s’agit de la transcription d’un des monuments de l’histoire de la musique, pour lequel j’ai, comme beaucoup de compositeurs et de musiciens, la plus grande admiration. Je me suis tout d'abord longtemps interrogé sur la faisabilité d'un tel projet. La première question était : peut-on réduire drastiquement l'orchestre de Debussy sans trop s'éloigner de ses couleurs caractéristiques, notamment ses jeux de doubles qui ne sont plus possibles dès lors que les instruments se retrouvent un par pupitre? Je me suis donc frayé un chemin avec précaution au milieu ces accords, ces lignes, ces rythmes et ces alliages, m'en imprégnant profondément avant d'espérer en extraire, comme disait Rabelais, « la substantifique moelle ». Je me suis concentré sur chaque mouvement l'un après l'autre, en gardant toujours à l'esprit ce qui les relie. J'ai réfléchi à la direction générale que prend la musique, avec son appauvrissement global, notamment avec la réduction des orchestres, des chœurs, des organisateurs et des financiers nécessitant des versions toujours plus réduites. Dieu sait à quel point je n'avais pas envie de suivre cette tendance ! Cette version a été très bien accueillie par les membres de l'orchestre, le chef d'orchestre et le public, et je les remercie car, je dois l'avouer, j'avais encore un peu d'appréhension lors de la première représentation : c'est une chose d'imaginer les sons dans sa tête , c'en est une autre de les écouter en direct ! Je n'ai pas oublié l'exemple d'un magnifique compositeur comme Henri Dutilleux, qui, le jour de la répétition générale du Temps l'horloge, corrigeait encore quelques détails dans l'orchestre !

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Il s’agit de la transcription d’un des monuments de l’histoire de la musique, pour lequel j’ai, comme beaucoup de compositeurs et de musiciens, la plus grande admiration. Je me suis tout d'abord longtemps interrogé sur la faisabilité d'un tel projet. La première question était : peut-on réduire drastiquement l'orchestre de Debussy sans trop s'éloigner de ses couleurs caractéristiques, notamment ses jeux de doubles qui ne sont plus possibles dès lors que les instruments se retrouvent un par pupitre? Je me suis donc frayé un chemin avec précaution au milieu ces accords, ces lignes, ces rythmes et ces alliages, m'en imprégnant profondément avant d'espérer en extraire, comme disait Rabelais, « la substantifique moelle ». Je me suis concentré sur chaque mouvement l'un après l'autre, en gardant toujours à l'esprit ce qui les relie. J'ai réfléchi à la direction générale que prend la musique, avec son appauvrissement global, notamment avec la réduction des orchestres, des chœurs, des organisateurs et des financiers nécessitant des versions toujours plus réduites. Dieu sait à quel point je n'avais pas envie de suivre cette tendance ! Cette version a été très bien accueillie par les membres de l'orchestre, le chef d'orchestre et le public, et je les remercie car, je dois l'avouer, j'avais encore un peu d'appréhension lors de la première représentation : c'est une chose d'imaginer les sons dans sa tête , c'en est une autre de les écouter en direct ! Je n'ai pas oublié l'exemple d'un magnifique compositeur comme Henri Dutilleux, qui, le jour de la répétition générale du Temps l'horloge, corrigeait encore quelques détails dans l'orchestre !

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