Abstract
La mer est à l’horizon de la majeure partie des films de Federico Fellini, né à Rimini, et qui retrouva à Fregene, près de Rome, l’atmosphère maritime de son enfance ; elle fait donc partie du décor naturel qu’il eut sous les yeux en s’éveillant à la vie et se trouve ainsi liée d’emblée à la dimension de l’intime. Réservoir sensoriel, déclenchant des souvenirs issus de la mémoire affective, elle a aussi été pourvoyeuse de rêves et de peurs, suscitant des images de plénitude aussi bien que des fantasmes d’échec tels qu’il les a parfois décrits en relatant ou en dessinant ses songes.